Océan Clégane ω ⚊ THE GRAPES OF WRATH
| Sujet: Océan + Minuit se lève en haut des tours. Ven 15 Mai - 14:43 | |
| OCÉAN CLÉGANE. .feat EDDIE REDMAYNE. « Minuit se lève en haut des tours. » | Nom : Clégane. Ce n'est pas son nom de naissance, ce n'est même pas un nom du tout. Juste le prénom de l'homme qui lui a tout donné dans la vie. ● Prénom : Océan. Prénom un peu curieux, peut-être pas le vrai non plus mais il est celui qui définit le garçon, que chacun lui connait. ● Âge : 21 ans. ● Niveau de vie : Pauvre. ● Occupation : Technicien dans une centrale électrique. ● Lieu de résidence : District Florizarre. ● Statut : Célibataire. Et ce depuis toujours. ● Orientation Sexuelle : Indéterminée. ● Groupe : I endure. Caractère ● ouvert ● calculateur ● ambitieux ● intrépide ● gentil ● voleur ● fantaisiste ● égoïste ● espiègle ● fidèle ● fier ● bavard ● curieux ● aventurier ● perfectionniste ● bagarreur ● romantique ● fantasque ● méfiant ● Dans quel camp se range votre personnage et pourquoi ? Océan avait toujours aimé sa ville. Même quand il pleuvait, même quand il faisait froid ou qu'il avait faim, il n'avait jamais cessé de la chérir. Elle était là, présente et rassurante, comme une chose qui ne changerait jamais. Néopolis, c'était sa vie, et ce peu importe comment elle fonctionnait. Il y avait des gens riches, c'était vrai, mais puisqu'Océan ne les voyait pas, il ne pouvait pas réellement les envier. Tout juste les rêver. Il croit en elle, il croit en l'avenir, et si parfois la révolte gronde au fond de lui, il ne peut s'empêcher de rester optimiste. Peut-être parce qu'il n'a rien connu d'autre, ou qu'il est trop faible pour oser seulement penser à un autre monde. Comment votre personnage se perçoit-il lui-même, quelle est son opinion de lui-même ? Comment les autres perçoivent-ils votre personnage ? Une haute opinion de lui-même, voilà quelque chose qui caractériserait bien Océan. Il connaît ses qualités, n'a pas toujours conscience de ses faiblesse – et dieu sait qu'il en a. Certains le trouvent un peu hautain, trop sûr de lui, d'autres assurent que ce n'est qu'une façade. Certains encore ne voient qu'un gamin en colère comme il y en a tant dans les quartiers pauvres. Un gamin furieux de ce que la vie a à lui offrir, mais trop incertain pour oser y faire quoi que ce soit. Un lâche, donc. Quelle est la chose dont votre personnage a le plus honte ou sa plus grande peur ? Les vieilles habitudes ne disparaissent pas facilement. Il avait dix-sept ans déjà quand l'opportunité s'offrit à lui. Une fenêtre de quelques secondes, une tentation des plus fortes et un certain talent dans le domaine et voilà le petit Océan chapardant quelque objet de valeur à un marchand de fortune moyenne. La colère du vieux Clégane juste après cet événement et l'obligation d'adresser de excuses orales et écrites au dit marchand resteront à coup sûr gravées dans la mémoire du garçon, n'hésitant pas à le rappeler à son bon souvenir si l'envie de voler revenait le tirailler. Quels sont ses rêves, ses motivations, ses buts ? Océan n'a pour ainsi dire pas de rêve. Du moins pas de rêve lui appartenant vraiment. S'enrichir, ne plus avoir froid, ne plus travailler des heures durant sous la pluie, pouvoir s'habiller correctement ne serait-ce qu'une fois dans sa vie... Les idées de manquent pas dans ce domaine. Pourtant, si Océan le pouvait, il quitterait simplement la centrale pour découvrir le monde. Rêve vieux comme le monde mais malgré son amour pour la cité, Néopolis l'étouffe, l'emprisonne, et il aimerait jeter un coup d’œil à l'extérieur. Un vrai coup d’œil. POSIPI ● Ekaitz.C'était un jour de pluie. La journée avait été passablement fructueuse en terme de récolte et Océan disposait d'un dîner appétissant. Assis sur le perron d'une maison, juste à l'entrée d'une petite impasse, il regardait les travailleurs pressés rentrer chez eux sans qu'aucun ne lui accorde l'ombre d'un sourire. Et puis subitement, ils avaient été là, l'observant avec un mélange d'hostilité ou d'envie. Posipi était le plus gentil, le plus aimable, celui qui lui avait fait comprendre l'idée d'un troc. Il crevait la dalle avec sa camarade, et Océan crevait de froid et n'y voyait goutte. L'échange équivalent était fréquent dans les plus basses communautés de Néopolis. Posipi n'était qu'un petit Pokémon, trop malin pour être attrapé mais probablement condamné à terme. Sauf qu'ensemble, ils étaient plus forts, ils se compensaient. NÉGAPI ● Tximista.Négapi était là aussi lors de ce jour de pluie. Plus farouche que son camarade mais toute aussi affamée, elle n'avait rien fait le premier soir, se contentant d'observer Océan à la dérobée. Lui ne lui avait rien proposé, n'avait même pas tenté de l'approcher. Elle faisait ce qui lui chantait. Si elle voulait manger, elle se rendrait utile, sinon elle resterait le ventre vide. La confiance est venue après, quand la relation entre Océan et les deux petits Pokémon électriques – probablement issus d'un élevage illégale ou d'une autre farce dont seuls le bas quartiers avaient le secret – avait évolué jusqu'à une franche amitié. « Ils ne sont pas à toi, n'est-ce pas ? » Non, ce n'était pas les Pokémon d'Océan. Océan n'avait rien, à peine une veste, et d'ailleurs l'idée ne lui était jamais venue à l'esprit. Ekaitz et Tximista, puisque tels étaient les noms qu'il leur avait donné, étaient venus à lui et ils y étaient restés. Rien de plus. Jamais il n'avait songé à « officialiser » la chose, les rendre sien. Ce n'était ni des cadeaux, ni des achats. Ils étaient simplement là, elle et lui. « Tu sais, j'ai quelques Pokéballs sous l'évier. En prévision de l'ouverture des portes, pour me trouver des partenaires de travail tu vois... » Océan voyait. « Mais je t'ai trouvé toi, et tu les as eux. » Alors les choses étaient devenues plus ou moins officielles. |
histoire Comment votre personnage a-t-il été amené à ouvrir les yeux sur la situation ?Longtemps, Océan a cru en sa ville, en sa vie. Il ne connaissait pas la richesse indécente de certains, ni même la douce vie des autres. Il ne voyait que son propre quartier, son propre environnement et prenait tout cela pour une chose acquise. La vie était ainsi, certaines personnes étaient un poil plus riches que d'autres mais sans plus. Les inégalités ? Elles lui paraissaient bien faibles à l'époque, et sans réelle importance. Océan était juste satisfait de sa vie puisqu'il ne connaissait rien d'autre. Et puis Océan a grandi, et il a compris aussi. Il a entrevu le monde dans lequel vivait certaines personnes - un monde qu'il n'effleurerait probablement jamais - et il a pu embrasser la situation dans son ensemble. Grandir, s'instruire un peu, c'est ce qui lui a ouvert les yeux. Océan est un pacifiste, il n'a jamais eu l'ambition de combattre ce système qui a avalé ses rêves d'enfant et il n'a jamais rêvé d'embrasser une telle cause, aussi juste lui semble-t-elle. Soutenir, oui. Il les chérit, ces gens qui osent se dresser dans l'ombre, il les admire. Mais il ne les rejoint pas. Un jour peut-être trouvera-t-il son courage... Quoi que, ce n'est même la question. Trouver l'envie serait plus juste. Dire adieu au monde idéal dans lequel il croyait pour enfin se réveiller, avoir envie de dire non. En attendant... Océan subit.
Deux silhouettes s'élancèrent dans la foule, se glissant entre les passants, jaillissant entre les étals. L'une d'eux effectua un saut magistral qui l'emporta juste à hauteur d'une pile de baie. Tchac, tchac, les fruits glissèrent au sol juste à temps pour que la seconde silhouette ne les saisissent au vol. « Eh ! Eh, vous ! » Rapide comme l'éclair, les deux minuscules créatures plongèrent dans les recoins du marché, se glissant de justesse entre les innombrables pieds des clients. « Eh ! » Trop tard. Ombres parmi ombres, les deux Pokémon s'en étaient allés. *** « Je t'ai posé une question. Où est mon argent ? » Le gamin fit mine de se relever mais d'une bourrade, Clégane le réexpédia sur les dalles de la ruelle. Ce manège durait depuis un bon moment maintenant, depuis qu'il avait senti cette petite main farfouiller dans sa poche en emportant son unique salaire. L'enfant n'était pas très grand, sept ou huit ans tout au plus, mais l'expression buté qu'il affichait, là, assis les bras croisés, suffisait à mettre le vieux technicien hors de lui. « Al... ? » Le mot s'étrangla brusquement dans sa gorge lorsqu'une chose sombre lui recouvrit le visage, le prenant parfaitement par surprise et ne lui laissant que le temps de voir un sourire moqueur s'épanouir sur le visage sale du gamin. Gamin qui ne perdit pas son temps en sarcasmes et disparut le temps que Glégane n'enlève le vieux sac de toile qui l'avait tant surpris. *** Assis sur la petite chaise à dossier droit de la cuisine, le garçon attendait. Sous la couche de crasse et de sueur qui lui recouvrait les joues, il possédait des traits atypiques que le vieil homme ne pouvait s'empêcher de regarder. Quand Clégane l'avait croisé pour la première fois, il ne l'avait pris que pour un vulgaire garçon des villes, un gamin n'ayant rien d'autre à faire pour passer le temps que de faire les poches des passants. Au fil du temps, il en était venu à changer d'avis. Ce petit, il était malin. Pas forcément plus intelligent que la moyenne ou plus agile, juste assez rusé pour avoir compris comment survivre dans Néopolis quand on n'avait pas un rond. Rien que pour ça, l'électricien l'admirait. « Comment t'appelles-tu ? » « Océan. » Bizarre. Ce n'était pas un nom particulièrement recherché ou original, pas franchement beau ou plein de sens. Simplement à l'image de son propriétaire, vaguement atypique sans trop pouvoir l'expliquer. « Océan comment ? » « Juste Océan. » Cet enfant avait un nom, Clégane le savait bien, il l'avait juste oublié. Pour un enfant de cet âge, ça n'était ni très étonnant, ni très... « C'pas très important un nom, vous savez ? » Le vieil homme choisit de ne pas répliquer. « Et tes deux amis ? Des partenaires de choc, j'imagine ? » Assis aux pieds de la chaise, deux petits Pokémon affichaient un air boudeur si accordé à celui d'Océan que c'en était presque comique. « C'plus simple à trois. » « C'est plus simple à trois. » Cette façon de contracter les mots agaçait Clégane. « D'quoi ? » « Si tu parles, essaie au moins de t'appliquer, jeune homme. On te prendra davantage au sérieux. » Le petit ne lui renvoya qu'un regard perplexe. « Compris ? » « Oui, m'sieur. Monsieur. » « Bien. » Quelque part, cet enfant le faisait rêver. Il avait eu une femme, des enfants, mais l'une était partie voir ailleurs, les autres avaient grandi, laissant leur vieux père en arrière. « Tu as un endroit où dormir ce soir ? » « Ben oui, comme tous les soirs. » Petit rêve encore un peu sauvage cependant. « Et tu as un endroit où manger ? » Océan conserva son regard fier mais les deux petits Pokémon s'agitèrent. « Non, monsieur. » « Clégane. » Un éclat d'incompréhension s'imprima sur le visage sale du petit. « Clégane c'est mon nom. » « D'accord m'sieur Clégane. » « Clégane tout court. » *** Au final, Océan était resté. Clégane avait mis du temps à l'apprivoiser, à apprivoiser ses deux farouches compagnons. Les premiers temps, il les invitait simplement à venir manger, là, de temps en temps quant il les croisait dans les rues de Néopolis. « Encore à vos doux larcins les gars ? » C'était devenu leur salut rituel, une petite marque de confiance entre trois petits sauvages et un vieil homme paisible. Et puis ils étaient restés dormir une nuit. Une seconde. Et ensuite toutes. Il n'y avait pas grand chose à en tirer du petit Océan, c'était un gamin sans trop de savoir-vivre mais assez intelligent pour se montrer poli et silencieux quand il le fallait. Aucun talent n'avait chez lui éclaté au grand jour si ce n'était un petite habileté pour seconder le vieux Clégane à la centrale, mais ça suffisait pour rendre l'électricien heureux. Il n'avait pas posé de questions sur le avant, ça n'était pas vraiment important et de toute façon, le gosse évitait soigneusement la question. Peut-être qu'il préférait oublier, ou peut-être qu'il n'y avait simplement rien à en dire. À Néopolis, on pouvait aussi bien être très riche que très pauvre et les mendiants n'étaient pas une chose si rare que ça. « Comment les as-tu rencontré ? » « J'avais des baies, pas eux, et ils avaient faim. Et j'avais froid et pas de lumière. » L'amitié entre les deux Pokémon et leur dresseur n'était que pratique à l'origine. *** « Toi, tu montes sur le toit. Clégane, t'y vas avec. C'compris ? » La femme indiqua le toit de la centrale d'un geste impérieux. Sans attendre, le jeune homme qu'était devenu Océan s'élança sur les vieilles marches en bois, suivi de près par les deux petits Pokémon. Clégane se leva lentement, ses articulations le rappelant à son bon souvenir, et le suivit tranquillement. La patronne pouvait gueuler comme elle voulait, il n'empêchait pas qu'elle ne mettrait pas un pied sur le toit. L'averse battait le sol à l'extérieur, frappant la taule dans un vacarme épouvantable. « Océan ? » « Là. » Pas étonnant que la centrale soit plongée dans le noir quand on voyait les dégâts causés par la foudre. « Txi', fais gaffe quand même. T'vois pas le câble là ? » « C'est vraiment foutu ? » Clégane se pencha par dessus l'épaule de son protégé pour constater lui-même les dégâts. « La centrale r'marchera pas c'soir. » « Nous ne sommes pas près de rentrer alors. » « Non. » « Dommage il pèle sur ce toit. » « Mmh. » « Océan ? » Un truc n'allait pas vraiment, il le sentait à la tension qui habitait le gamin – grand gamin maintenant. « Certains gagnent des milliers, voire des millions, de Pokédollars pour aligner trois mots sur un papier et nous on crève de froid sous la pluie tout ça pour un salaire minable. C'rageant quand même. » Comme beaucoup de choses à Néopolis. « Tu as au moins un travail. » « Faut voir le bon côté des choses, avec ou sans boulot j'suis quand même sous la flotte. » « Tu portes bien ton nom comme ça. » « Tss. » « Mesdames et messieurs, Océan. Océan sous la pluie. » « Sous la pluie et dans le froid. » « Mesdames messieurs, pour vous offrir l'électricité de vos radios, télévisions et autres... Océan Clégane. » Le gamin lui avait décoché un beau lot de regards bizarres depuis leur rencontre mais celui-là battait sans aucun doute tous les autres. dresseur | Pseudo : .ipar haizea (Xerxès) ● Âge : 18 ans. ● Disponibilité : Régulière, je passe à peu près tous les jours. ● Comment êtes-vous arrivée ici : Bazzart, si je ne m'abuse. Mais ça fait un moment que je tourne autour sans oser m'inscrire et je l'ai croisé plusieurs fois sur les top-sites. ● Suggestions : Aucune dans l'immédiat. ● PV/Scénario/Inventé : Personnage inventé. ● Avatar : Eddie Redmayne. |
© avatar et icones
Dernière édition par Océan Clégane le Lun 18 Mai - 20:41, édité 9 fois |
|
Ariadni Jackson β ⚊ THE GILDED HANDS
POKEMONS RENCONTRÉS : 534 AVATAR : Evangeline Lilly DOUBLE-COMPTES : James D. Baltar AGE : 35 ans SENTIMENTS : Lasse, mélancolique et blasée. HABITATION : Le Colisée
| Sujet: Re: Océan + Minuit se lève en haut des tours. Lun 18 Mai - 23:18 | |
| |
|