CORRECTION A VENIR !

O'Reilly, un nom qui résonne parmis les plus grands de ce monde. La famille O'Reilly, tous la connaissent, beaucoup l'admirent, certain la respectent et d'autres plus rare la haïssent. C'est une famille d'éleveur Pokémon chargé d'histoire, reconnu comme les plus grands éleveurs de ce monde, ils sont désormais les derniers à entretenir la voie de l'élevage domestique des Pokémons, une grande fierté pour cette famille et chaque enfant est prédestiné à emprunté cette voie comme leurs aînés auparavant. C'est dans cet esprit que naquit Variel, fils aîné d'Evan O'Reilly, patriarche de la famille. Ce qui faisait de l'enfant l'héritier d'absolument tout dès sa naissance, ce qui plaisait pas vraiment à ses frères qui auraient préféré le voir sans enfant. Donc dès sa naissance, les tensions entre les frères, principalement Evan et Lionel, explosèrent, la naissance de Variel était très mal vu par le cadet d'Evan profondément jaloux de son aînée. Finalement, se fut Darren et Susan, l'épouse d'Evan, qui apaisèrent les tensions. Donc, pendant les premières années de sa vie, l'héritier vécut dans un climat de tension, malgré tout le confort et le luxe que leur offrait leur statut, les O'Reilly se déchirèrent entre eux sans cesse, ce qui marqua l'enfant encore en bas âge, il ne comprennait pas ce qui pouvait bien provoquertout ça dans ce monde bien trop complexe à ses yeux. Heureusement que sa mère était toujours à ses côtés pour le rassurer et lui faire découvrir les splendeurs que ce monde cachait, des splendeurs tels les Pokémons.

Il s'en souvient encore, le premier pokémon qui croisa sa route, un charmant petit Caninos. Il se souvient encore de son poil soyeux et de son regard plein de vie, ce jour-là le marqua profondément car c'est en rencontrant ce petit Caninos qu'il sut à quoi il était prédestiné. A croire que c'était dans le sang, cette passion pour l'élevage, ce talent aussi. Il fallait le reconnaître, son père, Evan était un grand éleveur, très doué avec les Pokémons, mais beaucoup moins dans les relations humaine. Il s'en souvient encore, de ces mains gigantesques et rapeuse qui l'attrapent, de cette voix rauque et caverneuse qui lui hurle dessus parce qu'il n'était à la hauteur. A ce moment, Variel pleurait, et quand l'enfant pleurait, sa mère venait toujours pour le réconforter, il se souvient de ses mains douces, de sa voix cristalline, presque enchanteresse. Puis il regarde au loin son père s'éloigner, encore et toujours, il commence à le voir partir en milieu d'après-midi puis revenir tard le soir, saoul. Puis il part de plus en plus tôt, il s'en souvient encore, ce père qui commence peu à peu à s'absenter alors qu'une autre bouche à besoin d'être nourrit et puis une troisième. Il disparait de plus en plus, il entend sa mère pleurer tard le soir, l'enfant se mord les lèvres en se disant que ce monde est cruel. Tandis qu'une fois le soleil lever, elle se tient face à ses enfants, fortes et déterminé, mais il se souvient encore des larmes d'hier soir et il pleure lui aussi, il pleure intérieurement. Si seulement la vie n'était pas si cruel, si seulement il pouvait être là pour l'épauler, mais non, il était sans doute dans un bar en train de boire son whisky du matin. Ou avec une jeune femme dans un lit miteux.

Et le temps passe, l'adolescence n'est pas une étape aîsé, au contraire. Peu à peu, il méprise ce père absent qui ose le défier sans cesse, peu à peu il se renferme pour ne pas hurler, il préfère ignorer la douleur que de la laisser transparaître. Il s'enferme dans un rêve, un rêve qui semble fou au début, mais qui peu à peu prend du sens, il commence par chercher la perfection dans l'élevage familiale, sans parvenir à la trouver. Finalement, il commence peu à peu à élargir son champ de vision, il trouve des réponses dans des bouquins, mais trouve aussi d'autres questions. Ainsi, il élargit encore son champ de vision et finalement s'oriente vers le secteur scientifique. Il a trouvé sa voie, il le sait, même si ça ne plaît pas à son père, il lui prouvera que c'est par là qu'ils avanceront, eux qui ont déjà atteint une maîtrise exceptionnel dans leur domaine, il fallait qu'ils élargissent encore leur champ de vision, il en était certain au fond de son être. Mais il ne reçoit comme seul réponse de son géniteur un ricannement et un nouveau défis, celui de trop... Celui du Magicarpe. C'est alors tout ce qu'il fallait pour avoir sa reconnaissance ? Faire évoluer un Magicarpe ? Ou alors étais-ce une énième moquerie. L'adolescent l'ignorait, mais c'est sous le regard bienveillant de sa mère qu'il releva le défis tandis que son géniteur s'éloignait en ricannant. Toujours ce fichu ricannement, ce bruit assourdissant qui reste en tête, il le maudit encore aujourd'hui. Même après avoir fait évolué ce fichu Magicarpe, se ricannement n'a de cesse de résonner dans la demeure familliale, comme un défis constant que lance le père à son fils, celui de lui prouver sa valeur. Et ça malgré les nombreuses années qu'il a passé à chercher le regard de son père après que celui-ci est déserté son rôle. Malgré tout, aussi bien l'enfant que l'adolescent n'ont jamais eu de cesse de chercher la regard de son père, malgré les doutes qui s'installait en eux, malgré les doutes constants. Les doutes de l'adolescent.

Tandis que l'adulte en a assez, l'adulte ne fait que rêver, rêver d'un monde meilleur peut-être ? Chose qui serait loin de plaire à certain. Ou simplement d'une autre vie ? Nul ne le sait vraiment de quoi il rêve, mais tous connaissent l'espoir qui jamais ne l'abandonne. Celui de se dépasser, de dépasser toute les limites connus, celui de créer la perfection, de donner vie au Pokémon le plus puissant qui peut exister. Il est intimement convaincu qu'il en est capable, pour qu'enfin le silence règne, que l'écho de ce ricannement ne soit plus qu'un lointain souvenir. Il rêve que le silence lui appartienne.